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La place Rosetti


Nice ne devient Française qu'en 1860 suite à son annexion. Avant elle était entre les mains des italiens, d'où son nom. La famille Rossetti fournit de nombreuses notabilités à la ville et au Comté de Nice ; c'est Charles Rossetti de Châteauneuf qui légua à la ville les terrains devant la cathédrale ; ce leg permit en 1825, la démolition de l'immeuble bâti en face de la cathédrale Sainte Réparate, et offrir ainsi, un vrai parvis à celle-ci, tout en élargissant la place.Elle est actuellement adossée d'un côté à la cathédrale Sainte-Réparate, édifiée entre le 16eme et le 17 eme siècle. Au début du XVI siècle, la place aux Herbes était encore un cimetière par lequel on rentrait dans l’ancienne église de Sainte-Réparate. La nouvelle cathédrale ayant changé d’orientation, la place perd sa fonction religieuse pour abriter le marché aux herbes distinct de celui aux poissons. Positionné à l'angle d'une rue qui est l'axe principal de la vieille ville (la rue du Vieux Pont débouchant au nord de la ville) la place maintient un rôle central dans le fonctionnement urbain. Au 19e siècle, le bâtiment qui existait en face de la cathédrale fut détruit dans le cadre du plan régulateur de 1860 produit par le Consiglio d'Ornato, organisme chargé de la planification urbaine à Nice. L’objectif était de dégager la perspective sur la cathédrale, pour en faire une nouvelle place nommée aujourd'hui place Rossetti (du nom de la famille ayant légué à la municipalité l’ilot à détruire). La création de la nouvelle place a renforcé la centralité de ce rare espace public ouvert au sein du très dense tissu urbain de la vieille ville. Se crée ainsi un système de deux places directement connectées, bordant l’édifice de la cathédrale et catalysant la vie commerciale du quartier. Cependant, le développement des activités commerciales sur la nouvelle place s’accompagne de la perte du marché sur place Halle aux Herbes, marché désormais accueilli plus au sud, dans le plus accessible Cours Saleya. Dans ce contexte, les places Rossetti et Halle aux Herbes ont pu retrouver une nouvelle centralité liée à l’accueil touristique, à l’activité commerciale et culturelle. Les deux places ont tout dernièrement (2010) fait l’objet d’un réaménagement de l’espace public pour conforter leur attractivité commerciale et touristique.

  • Centralité du Vieux Nice, véritable carrefour, toutes les voies se rejoignent en point

  • Mise en lumière géographique

  • été = forte population locale mais également touristique

  • hiver = plutôt une population locale qui vient dîner

  • Au final place très dynamique, jamais laissée de côté elle est également un lieu de transition qui enregistre beaucoup de passage, et qui en fait donc un géosymbole.


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